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VistaPrint, le partenaire de référence en impression et marketing des TPE et PME, et BFM BUSINESS, le leader de l’actualité économique, dévoilent les résultats de la deuxième édition de leur baromètre trimestriel. Menée auprès de 1 000 chefs d’entreprise français, cette étude dresse leur bilan financier de 2024 et met en exergue leurs préoccupations et perspectives pour 2025 dans un climat économique incertain.
L’étude s’intéresse également à l’impact des Jeux olympiques de Paris, aux opportunités qui en découlent et aux défis à venir, mettant en lumière les stratégies que déploient les TPE-PME pour faire face à un contexte économique complexe.
- 43 % des dirigeants constatent une hausse de leurs profits par rapport à 2023.
- Chez les plus jeunes, 23 % des 18-24 ans et 18 % des 25-34 ans déclarent un profit nettement supérieur.
- 56 % des chefs d’entreprise se disent optimistes quant à l’évolution de leur activité en 2025.
- L’inflation et la hausse des coûts des matières premières constituent toujours les principales inquiétudes (41 %).
2024 : un bilan financier au beau fixe pour les chefs d’entreprise français
L’année 2024 a été particulièrement fructueuse pour un grand nombre d’entre eux. Selon les résultats de l’enquête, 43 % des chefs d’entreprise déclarent avoir enregistré une hausse de leurs bénéfices par rapport à 2023. Cette dynamique est particulièrement forte chez les plus jeunes : 23 % des 18-24 ans et 18 % des 25-34 ans observent un profit « nettement supérieur » à l’année précédente.
Parallèlement, la rémunération personnelle des dirigeants s’inscrit elle aussi à la hausse. Ainsi, 39 % indiquent avoir perçu un salaire plus élevé en 2024. De plus, 55 % déclarent avoir gagné en moyenne 2 220 € par mois, tandis que 62 % indiquent toucher un salaire régulier. Toutefois, cette hausse ne bénéficie pas de manière uniforme à l’ensemble des dirigeants : les femmes sont plus nombreuses (28 %) que les hommes (19 %) à avoir dû restreindre leur propre rémunération.
- Attirer de nouveaux clients : une approche aussi traditionnelle que numérique
En 2024, plusieurs stratégies ont été privilégiées pour stimuler la croissance de la clientèle. Le bouche-à-oreille (57 %) se hisse en tête, tandis que des approches plus ciblées, comme le référencement web (29 %) et la création de contenus gratuits sur les réseaux sociaux (26 %), gagnent du terrain. Les méthodes traditionnelles ne sont pas pour autant délaissées : la participation à des événements professionnels (22 %) et l’échange de cartes de visite (21 %) continuent de jouer un rôle décisif dans le développement des TPE-PME, malgré la montée en puissance du digital.
2. La période de Noël : une période clé pour les TPE-PME
La fin d’année est cruciale pour de nombreuses entreprises, 42 % des dirigeants affirment que les ventes de Noël représentent entre 11 % et 75 % de leur chiffre d’affaires annuel. Pour en tirer profit, les promotions (en magasin ou en ligne) sont la stratégie la plus utilisée (30 %), suivie par le marketing digital et les contenus sur les réseaux sociaux (18 %).
Afin de fidéliser et de récompenser leurs clients, les chefs d’entreprise lancent des programmes de fidélité (17 %) ou collaborent avec d’autres marques. Une stratégie démontrant la volonté d’enrichir leur offre et d’étendre leur réseau au-delà de leurs bases de clients habituelles.
JO 2024 : une opportunité (à moitié) manquée pour les TPE-PME ?
Les Jeux olympiques de Paris, très attendus par les entreprises françaises, n’ont finalement pas généré les retombées attendues pour les TPE-PME. Seuls 30 % des chefs d’entreprise interrogés déclarent une hausse de leur chiffre d’affaires pendant l’événement, tandis que 52 % estiment que la situation économique est restée similaire à celle d’un été ordinaire.
Quant à l’acquisition de nouveaux clients, près de la moitié des répondants (49 %) n’ont constaté aucun changement, et seulement un tiers indiquent une légère progression de leur clientèle. Malgré des efforts importants en termes de visibilité et de communication, tirer parti d’un événement international de cette ampleur s’est donc avéré plus difficile que prévu.
À long terme, l’optimisme reste modéré : 30 % des chefs d’entreprise anticipent des effets durables sur leur activité, tandis que 35 % restent neutres et 34 % sont plus sceptiques. Ces résultats illustrent une désillusion face à des retombées économiques bien moins importantes qu’espérées.
Cap sur 2025 : l’optimisme persistant, malgré les incertitudes
La majorité des chefs d’entreprise abordent 2025 avec confiance : 56 % d’entre eux se montrent optimistes quant à l’avenir de leur activité, un sentiment encore plus marqué chez les 25-34 ans, où 73 % envisagent l’évolution de leur entreprise avec assurance.
Pourtant, les défis économiques restent de taille. L’inflation persistante et la hausse des coûts des matières premières (41 %) constituent toujours les principales inquiétudes. S’y ajoutent l’incertitude politique et réglementaire (35 %) et l’intensification de la concurrence (27 %), tandis que 20 % des dirigeants s’inquiètent également des conséquences de la situation géopolitique mondiale.
Malgré ces défis, 27 % des chefs d’entreprise prévoient d’investir dans des projets humains (recrutements, formations, développement de compétences) et financiers (innovation technologique, R&D, lancement de nouveaux produits ou services). Par ailleurs, 25 % d’entre eux comptent renforcer leur relation client en adoptant des outils de CRM avancés. Enfin, 21 % souhaitent miser sur des initiatives durables : une ambition particulièrement portée par les plus jeunes (61 % des 18-34 ans), qui confirment ainsi leur désir de privilégier un modèle d’affaires plus responsable et respectueux de l’environnement.
Méthodologie de l’étude
Étude réalisée par l’institut de sondage OnePoll, sur un échantillon de 1 000 chefs d’entreprise et indépendants Français, situés en France. Le questionnaire a été administré en ligne entre le 28 et le 30 octobre 2024.